Le claquage musculaire

Le claquage musculaire est une blessure commune chez les sportifs de tous les niveaux et touche surtout les muscles bi-articulaires : par exemple, les ischio-jambiers qui font à la fois l’extension de la hanche et la flexion du genou, ou le jumeau (mollet) qui contribue à la flexion du genou et à pointer le pied.

Les sports les plus à risque sont ceux pratiqués à grande vélocité et impliquant des changements de direction rapides. La plupart du temps, le muscle lésé est sollicité en position allongée, au-delà des capacités de ses fibres musculaires. À ce moment, une douleur d’intensité variable est ressentie au site de lésion pouvant gêner le geste sportif jusqu’à créer une impotence fonctionnelle et subite. Elle pourra être accompagnée de gonflement, chaleur, perte d’amplitude et force, et dans les cas plus sévères, un hématome et une déformation dans le muscle pourront être visualisés. La gravité de la blessure devrait être évaluée par un professionnel de la santé formé de façon à dresser un plan de traitement optimal et sécuritaire.

Que faire?

En phase aigue, le RICE (Repos-Immobilisation-Compression-Élévation) est de mise. La durée de l’application de glace suggérée est 15 minutes aux 2 heures pour 48-72 heures. Dans le cas d’une déchirure musculaire sévère, décharger la jambe atteinte sera approprié pour une durée variable selon les cas. S’il y a suspicion de déchirure complète, une imagerie médicale sera recommandée par un médecin ainsi qu’une référence en orthopédie.

Par la suite, il faut quantifier le stress mécanique (QSM) de façon à limiter les dégâts, les adhérences ou la perte de la condition cardiovasculaire. Selon la phase de guérison, un programme de rééducation spécifique est enseigné par le physiothérapeute afin d’accélérer la guérison, permettre un retour à l’activité sportive et éviter les récidives. Il faut se souvenir que le corps s’adapte en autant que le stress mécanique appliqué ne soit pas supérieur à la capacité d’adaptation du muscle.

La prévention a toujours sa place!

Le secret demeure la « QSM ». De plus, il n’est pas recommandé de faire des étirements passifs avant un entraînement et, à moins que vos mollets ne soient très rétractés, évitez de les étirer. Les physiothérapeutes de Physiothérapie SN+ sauront vous conseiller. En cas de récidive, sans nouveau traumatisme, il est possible que le tissu neural soit impliqué dans la reproduction de douleur. Une évaluation physiothérapique par mise en tension neurale permettra de distinguer une atteinte musculaire et des exercices appropriés pourront soulager les symptômes.

Si vous avez besoin des conseils, n’hésitez pas et communiquez avec l’équipe de Physiothérapie SN+!